
Apprendre à piloter un hélicoptère à Québec représente également un bon avantage considérant le fait que les étudiants peuvent se familiariser avec un environnement hivernal, donc avec une température froide et de la neige. Les manœuvres et précautions se rattachant à un atterrissage sur la neige, par exemple, sont différentes de celles nécessaires à un atterrissage sur un sol dégagé.
Apprendre à piloter et accumuler des heures de vol en hiver permet également une meilleure lecture de terrain. La neige au sol peut s’avérer trompeuse, alors il est important de s’y habituer afin d’être prêt pour le marché du travail, qui peut appeler à travailler dans toutes les conditions possibles.
Suivre une formation en hiver permet aussi de savoir opérer un hélicoptère non seulement lors de température chaude, mais également en temps froid. L’appareil ne réagit pas de la même manière, alors c’est important de pouvoir expérimenter dans les deux conditions. L’entretien aussi change. Le froid améliore les performances générales de l’appareil car l’air est plus dense. En contrepartie, il apporte son lot de difficultés. Ainsi, il faudra protéger la machine des éléments notamment afin d’éviter que les différents liquides ne gèlent.
De plus, aux commandes de l’appareil, les pilotes sont davantage ébloui lorsqu’ils survolent une zone recouverte de neige ce qui affectera la perception du relief. La neige soufflée par le rotor pourra créer des conditions de « white out » réduisant considérablement la visibilité et rendant l’atterrissage plus périlleux. Un cours en hiver permet de se familiariser avec ces facteurs et de les prendre en considération pour une exploitation plus sécuritaire de l’hélicoptère.