
Marie-Lee Roy : Future pilote d’hélicoptère
Marie-Lee Roy n’est pas une jeune femme comme les autres! Toujours à la recherche d’adrénaline, elle aime les activités extrêmes depuis qu’elle est toute jeune et en plus d’être une adepte du motocross, elle a pratiqué plusieurs sports de haut niveau tels que le hockey et le soccer.
Voyageuse aguerrie, cumulant une vingtaine de déplacements par voie aérienne, Marie-Lee est une passionnée d’aviation. Après ces multiples heures passées dans le ciel à bord d’un avion et après avoir regardé plusieurs appareils atterrir et décoller à l’aéroport de Dorval, elle a su qu’un jour elle volerait, aux commandes de son appareil!
Elle a choisi l’hélicoptère plutôt que l’avion car elle aimait l’idée d’avoir les commandes complètes de l’appareil, contrairement à un Boeing, par exemple, pour lequel le pilotage automatique est largement utilisé. « L’hélicoptère offre plus de latitude et plus de fun, » explique Marie-Lee.
Après avoir contacté plusieurs écoles de pilotage, Marie-Lee a été séduite par la possibilité de prendre les commandes d’un RH44 à l’École de Pilotage Capitale Hélicoptère grâce au forfait pilote d’un jour . Offert par le Complexe Capitale Hélicoptère, ce forfait offre un cours théorique, suivi d’une période où les étudiants prennent le contrôle d’un hélicoptère en compagnie d’un instructeur.
Elle s’est donc déplacé au Complexe, abritant les activités de l’École de Pilotage et s’est familiarisée avec les lieux, s’est pratiquée aux commandes du simulateur de vol, a reçu sa formation théorique et finalement, a pris les commandes d’un hélicoptère RH44, volant ainsi pour la première fois. « Le sentiment que tu as quand tu es laissée à toi-même, aux commandes d’une machine puissante, c’est vraiment intense; un mélange de joie et plaisir, » décrit-elle.
Le forfait que Marie-Lee a choisi lui a permis de passer une heure en vol avec l’instructeur, ce qui donne le temps de se familiariser avec l’appareil et de contempler la vue! « Lorsque j’avais le contrôle des commandes entre les mains, je n’étais pas stressée! J’étais trop excitée! Je me sentais bien aux commandes et je savais que c’est ce que je ferais dans ma vie, » dit-elle.
Bien qu’éprouvant certaines craintes envers le métier que certains considèrent dangereux, la mère de Marie-Lee l’a encouragée dans ses démarches. C’est donc avec le support de sa mère, fière et heureuse de la décision de sa fille de réaliser son rêve, que Marie-Lee a quitté Montréal pour s’installer à Québec et s’est inscrite à l’École de Pilotage Capitale Hélicoptère dans le but d’obtenir sa licence de pilote d’hélicoptère professionnel.
Le choix de l’école a été influencé par plusieurs facteurs, incluant le personnel, la proximité des zones d’entrainement, les appareils utilisés et la possibilité d’emplois suite à la formation. « J’aimais l’idée d’apprendre sur un RH44 car c’est une machine plus adaptée au marché du travail. Les instructeurs sont aussi très qualifiés et offrent un service personnalisé hors pair, » donne-t-elle en exemple.
La jeune femme de 27 ans a effectué son premier vol solo le 6 novembre dernier. « J’étais un peu nerveuse, mais seulement parce que je savais qu’on scrutait mes mouvements à la loupe afin de m’évaluer. Il fallait que je performe, » se rappelle-t-elle. «Il y a aussi un certain stress au niveau des communications car s’il y a un conflit, on doit prendre les bonnes décisions et savoir comment communiquer avec la tour de contrôle de l’aéroport, » ajoute-t-elle, précisant également que la tour de contrôle est très clémente envers les étudiants et les aide dans leur trajectoire et leur démarche, afin de leur permettre de bien apprendre.
NDLR : Les étudiants-pilotes utilisent un code radio différent des pilotes certifiés, ce qui permet à la tour de savoir à qui ils s’adressent. Approchant la fin de sa formation, qui aura duré 8 mois, Marie-Lee ne regrette définitivement pas sa décision! « Je me lève le matin avec le sourire! Quand il fait beau je sais que je vais voler. Je regarde même la météo le soir pour voir les conditions de vol du lendemain, » explique-t-elle. Avouant que la théorie n’est pas toujours évidente, surtout avec tout le par cœur qu’il faut apprendre, elle aime toutefois la partie plus logique de celle-ci.
Aimant travailler avec le publique et étant familière dans le domaine touristique, Marie-Lee aime bien la possibilité d’emploi qu’offre l’École de Pilotage Capitale Hélicoptère en collaboration avec le Complexe Capitale Hélicoptère et GoHelico, l’entreprise offrant des tours d’hélicoptère à Québec.
Détentrice d’un BAC en enseignement, elle envisagerait également à plus long terme de combiner ses formations, mais elle désire mettre sa carrière de pilote d’avant puisque voler est une véritable passion pour elle. « J’aimerais beaucoup pouvoir travailler pour le Complexe après ma formation et acquérir de l’expérience dans le domaine, entouré des bonnes personnes afin de devenir la meilleure pilote possible, » déclare-t-elle.
Ensuite, elle aimerait que sa carrière l’amène à travailler en forêt ou en montagne, où elle pourrait être laissée plus à elle-même, effectuant par exemple le transport d’employés sur des chantiers ou du travail à l’élingue , ce qui consiste au transport de charge externe.
Marie-Lee est consciente que le métier de pilote d’hélicoptère n’est pas toujours évident côté familial, due notamment aux horaires variables et absences prolongées, mais selon elle, quand on est passionnée, il faut saisir toutes les opportunités qui se présentent et cela nécessite de faire des compromis ailleurs.
« Quand je pilote un hélicoptère, je me sens libre, » conclut-elle.